🔼 Aire D Accueil Des Gens Du Voyage Avignon

SMPOUR LA CREATION ET LA GESTION DES AIRES D'ACCUEIL DES GENS DU VOYAGE (secondaire) 20004482400023 : CrĂ©ation 08/01/2014: 855 RTE DES PORTUGAISES 84310 MORIERES-LES-AVIGNON: Actif: Fiche d’identitĂ© de : SM POUR LA CREATION ET LA GESTION DES AIRES D'ACCUEIL DES GENS DU VOYAGE . TĂ©lĂ©phone: Non renseignĂ©: Email :
Le numĂ©ro FINESS de cette structure n'est plus actif dans le secteur mĂ©dico-social. Cette structure a pu ĂȘtre dissoute ou continue Ă  intervenir dans un autre secteur AIRE ACCUEIL DES GENS DU VOYAGE76270 NEUFCHATEL EN BRAY Public accueilli MixitĂ© Établissement Mixte Gens du voyage Type d'activitĂ© indifferenciĂ© 5 places L'expression gens du voyage » est une catĂ©gorie juridique du droit français introduite par la loi du 3 janvier 1969 sur l'exercice des activitĂ©s Ă©conomiques ambulantes et le rĂ©gime applicable aux personnes circulant en France sans domicile ni rĂ©sidence fixe », qui remplaça celle de nomades, mentionnĂ©e notamment par la Loi de 1912 relative Ă  la circulation des nomades, ainsi que celle plus ancienne de forains. Cette loi de 1969 a notamment remplacĂ© le carnet anthropomĂ©trique par un livret de circulation et instaurĂ© la notion de commune de rattachement. Dans la pratique administrative et dans le langage mĂ©diatique, cette appellation est souvent utilisĂ©e pour dĂ©signer les Roms appelĂ©s traditionnellement Romanichels, Tsiganes, Manouches, Gitans, etc., bien que ceux-ci ne soient itinĂ©rants que pour environ 15 % d'entre eux, et que parmi la population itinĂ©rante en France ils ne soient qu'une minoritĂ©, derriĂšre par exemple la communautĂ© YĂ©niche. Informations administratives Raison sociale AIRE ACCUEIL DES GENS DU VOYAGE Public accueilli Gens du voyage N° FINESS 760032540 N° SIRET 200 070 068 00081 Situation au rĂ©pertoire SIRENE Date d'ouverture 01/01/2010
Laire d’accueil des gens du voyage du Pays du Coquelicot Ă  Albert n’est pas dĂ©serte en cette pĂ©riode de confinement. Neuf emplacements sont occupĂ©s. Neuf emplacements sont occupĂ©s.
Dans l'imagerie populaire, les "gitans" sont perçus comme des mendiants,, des voleurs ou encore des assistés. Pourtant, prÚs de personnes en France font partie de la population des gens du voyage. L'avocat William Acker essaie de combattre les clichés et milite pour un meilleur accueil dans la société, en épinglant les aires d'accueil souvent insalubres et mal placées.
Aired'accueil Chùteau-la-ValliÚre : de 8h30 à 12h (semaines paires) ou de 13h30 à 17h30 (semaines impaires) et le samedi de 9h à 10h30. Les arrivées doivent donc se faire sur ces
Accueil Emploi auprĂšs des gens du voyage CommunautĂ© d'agglomĂ©ration du Grand Avignon Le Grand Avignon recrute par voie contractuelle durée de 1 an un Médidateurtrice auprès des gens du voyage. Cadre d'emploi des animateurs territoriaux ou des moniteurs-éducateurs et intervenants familiaux territoriaux - Catégorie B. Poste à temps complet à pourvoir le 1er juillet 2020 . Au sein du service Contrat de Ville, le médiateur a pour mission principale d'évaluer les besoins des populations de voyageurs de l'agglomération et d'y répondre en les orientant vers les services idoines. Les populations de gens du voyage concernées sont de trois types - des voyageurs ancrés sur le territoire de l'agglomération notamment en matière de domiciliation sociale et fréquentant les aires d'accueil. Cette population marque une tendance grandissante à la sédentarisation et ses besoins évoluent vers le droit commun, - des voyageurs installés illégalement sur des parcelles agricoles ou des friches industrielles et qui sont dans des situations de grande précarité, le plus souvent, - des voyageurs récemment arrivés des pays de l'ex- Yougoslavie, de Roumanie ou de Bulgarie et qui cohabitent difficilement avec les autres gens du voyage. Candidature possible jusqu'au 15 juin et non pas jusqu'au 12 juin, comme indiquĂ© dans l'annonce. DĂ©lits- Faits Divers du Jour en Direct - Justice DĂ©lits Accident DĂ©lits Aujourd'hui Hier - Faits Divers 365

Pour nous joindre > CommunautĂ© d'AgglomĂ©ration Les Sorgues du Comtat 340, Boulevard d'Avignon CS6075 84170 Monteux Du lundi au vendredi de 8h30 Ă  12h et de 13h30 Ă  17h TĂ©l 04 90 61 15 50Nous contacter OTI ‱ Office de Tourisme > Office de Tourisme Intercommunal Ă  Pernes Place Gabriel Moutte 84210 Pernes-les-Fontaines04 90 61 31 04 Nous contacter > Office de Tourisme Ă  Monteux 8, boulevard Trewey84170 Monteux04 90 61 15 91 Nous contacter > Horaires des Offices de Tourisme Cliquez ici > Taxe de sĂ©jour 04 90 61 15 49 Nous contacter - Pour accĂ©der Ă  la plateforme Cliquez ici - Pour plus d'infos Cliquez ici ‱ Services Techniques Communautaires > Centre Technique Communautaire - Althen-des-PaludsTĂ©l 04 90 35 23 66Nous contacter > Centre Technique Communautaire - BĂ©darridesTĂ©l 04 90 33 12 46Nous contacter > Centre Technique Communautaire - MonteuxTĂ©l 04 90 66 97 20Nous contacter > Centre Technique Communautaire - Pernes-les-FontainesTĂ©l 04 90 61 64 91Nous contacter > Centre Technique Communautaire - SorguesTĂ©l 04 90 61 15 69Nous contacter > DĂ©chetterie Intercommunale des JonquiersRoute de Velleron, Ă  Pernes les Fontaines > DĂ©chetterie Intercommunale de SorguesPetite route de BĂ©darrides, Ă  Sorgues Haut de page ‱ SiĂšge Administratif > CommunautĂ© d'AgglomĂ©ration - DĂ©veloppement Ă©conomiqueTĂ©l 04 90 61 15 66Nous contacter > CommunautĂ© d'AgglomĂ©ration - Service urbanisme ‱ Sans rendez-vous - Secteur Althen - Monteux - Pernes - Sorgues SiĂšge de la CommunautĂ© Ă  Monteux - lundi, mardi et jeudi de 13h30 Ă  17h - BĂ©darrides Mairie de BĂ©darrides - Du lundi au vendredi de 8h30 Ă  12h ‱ Pour un autre jour, veuillez prendre rendez-vous - Secteur Althen - Monteux - Pernes - Sorgues 04 90 61 15 50- BĂ©darrides 04 90 33 01 48→ Autorisation de construire Comment ça marche ? > Aire d'accueil des Gens du voyageTĂ©l 04 88 61 11 01 - Horaires Du lundi au vendredi 8h30/12h - 13h30/17h et samedi 9h/11h30 > CommunautĂ© d'AgglomĂ©ration - Service Public d'Assainissement Non CollectifUniquement sur Rendez-vous nous contacter > CommunautĂ© d'AgglomĂ©ration - Service CommunicationTĂ©l 04 90 61 15 54Nous contacter > CommunautĂ© d'AgglomĂ©ration - Direction gĂ©nĂ©raleTĂ©l 04 90 61 15 68Nous contacter > CommunautĂ© d'AgglomĂ©ration - Demande de Subvention Pour ĂȘtre soutenue financiĂšrement, une association sportive ou culturelle doit avoir une activitĂ© qui concerne directement au moins trois des cinq communes du territoire intercommunal,ou que la manifestation organisĂ©e se dĂ©roule sur au moins 3 de ses communes. Toute demande doit ĂȘtre adressĂ©e par courrier Ă  l’attention de Monsieur le PrĂ©sident de la CommunautĂ© d'AgglomĂ©ration Les Sorgues du Comtat 340, Boulevard d’Avignon CS6075 84170 Monteux. Haut de page ‱ Communes > Mairie - Althen-des-PaludsTĂ©l 04 90 62 01 02Fax 04 90 62 11 48Site internet > Mairie - BĂ©darridesTĂ©l 04 90 33 01 48Fax 04 90 33 19 46Site internet > Mairie - MonteuxTĂ©l 04 90 66 97 00Fax 04 90 66 32 97Site internet > Mairie - Pernes-les-FontainesTĂ©l 04 90 61 45 00Fax 04 90 61 32 46Site internet > Mairie - SorguesTĂ©l 04 90 39 71 00Site internet Haut de page ‱ Formulaire de contact > Contactez les services Haut de page

Accueildes personnes handicapées. Autres lieux d'accueil social. Aire d'accueil des gens du voyage. CCAS. Centres sociaux. Douches publiques. Maisons départementales des solidarités. Lieux de médiation numérique. Sport. Activités aquatiques. City stades. Complexes sportifs - Palais des sports. Court de tennis . Parcours de golf. Parcours de santé. Pistes de Bi-cross.

HEC-HMS Logiciel de modélisation hydrologique HEC-HMS Hydrologic Engineering Center - Hydrologic Modeling System est un logiciel d'hydrologie développé par les ingénieurs de l'armée des Etats Unis US Army... En savoir plus Carine COURRIERE Secrétariat - AdministratifBET CERRETTI Agence Var Six-Jours-les-Plages 83 En savoir plus Gérald GUIDICELLI Dessinateur - ProjeteurAgence CÎté d'Azur La Seyne-sur-Mer 83 En savoir plus DIPLOME B. SCODITTI Document PDF présentant le diplÎme d'Ingénieur de l'Ecole Nationale Supérieure d'Arts et Métiers de Bernard SCODITTI, promotion 1982. En savoir plus CERRETTI, bureau d'étude proche de Avignon, propose son expertise pour la direction de travaux et en particulier pour la direction de travaux de voirie ou la construction de bùtiments en PACA. Nous vous accompagnons dans la réalisation d'études préalables à la construction d'axes routiers, de bùtiments professionnels et autres structures environnementale comme des stations d' ailleurs, nous intervenons en qualité de maßtre d'oeuvre pour différents aménagements hydrauliques gestion des eaux pluviales, réfection de berges et bien d'autres.

AprÚs45 ans de demande de création d'aire d'accueil pour les gens du voyage, la famille de Christian Ferrari qui vient réguliÚrement à Briançon depuis de nombreuses générations, ne souhaite pas rejoindre l'aire d'accueil dédiée pour les gens du voyage en raison d'une grave morsure qu'a subit sa fille il y a peu par un chien errant.
William Acker est juriste, issu d’une communautĂ© de Voyageurs, qu’on appelle communĂ©ment gens du voyage ». Depuis 2019, il participe Ă  plusieurs recherches sur les politiques publiques d’accueil des gens du voyage et sur l’antitsiganisme. OĂč sont les gens du voyage » ? Ă©ditions du commun est son premier livre. Reporterre — Dans votre livre, vous dĂ©montrez que les aires d’accueil pour les Voyageurs [1] sont systĂ©matiquement situĂ©es dans des environnements hostiles. Qu’est-ce qu’on ressent concrĂštement quand on grandit entre les vapeurs des fumĂ©es toxiques et les vibrations des autoroutes ? William Acker — Physiquement, c’est un grand espace de goudron, une dalle avec des marquages au sol, comme un parking entourĂ© d’une clĂŽture. Dans les aires les plus anciennes, les blocs sanitaires sont collectifs, on a des toilettes turques et des douches qui, bien souvent, ne fonctionnent pas. Dans les aires les plus rĂ©centes, les espaces sont individualisĂ©s mais pas toujours mieux Ă©quipĂ©s. En hiver, les tuyauteries gĂšlent et vous ne pouvez plus les utiliser. Vous ĂȘtes parfois privĂ©s d’eau pendant une ou deux semaines. On sort souvent du champ de l’accueil pour celui du parcage. Et personne ne s’en soucie. Dans certains de ces espaces, la dignitĂ© disparaĂźt. Ils pourraient servir Ă  du stockage de matĂ©riel. Mais ce qui me choquait le plus, c’était d’entendre les autres parler de nous. La situation des aires est aussi un rĂ©sultat des assignations et des stĂ©rĂ©otypes dans lesquels l’autre nous enferme. Et le sentiment d’éloignement est renforcĂ© par ce racisme. L’isolement physique est aussi un isolement sociĂ©tal et politique. L’image d’Épinal du Voyageur et de sa libertĂ© ne correspond pas Ă  la rĂ©alitĂ©Sur les 1 358 aires que vous avez rĂ©pertoriĂ©es, plus de la moitiĂ© sont polluĂ©es et 70 % sont isolĂ©es. Quels sont les exemples les plus frappants ? Il y a en a tant. À Strasbourg, l’aire est surnommĂ©e petit Auschwitz » par les habitants. Elle est situĂ©e au milieu des usines et de huit voies de chemin de fer. Celle d’Avignon se trouve entre une station d’épuration et une dĂ©chetterie. Je pourrais en citer plus d’une centaine et encore, je me suis contentĂ© d’observations vues du ciel et de tĂ©moignages. Je ne prends pas en compte la pollution des sols, des airs, ou les vibrations et odeurs des usines. En rĂ©alitĂ©, il y a encore beaucoup plus d’aires qui sont contaminĂ©es. Des cĂąbles Ă  haute-tension passent juste au-dessus de l’aire d’accueil de Tremblay-en-France, qui est en plus tout prĂšs de l’aĂ©roport de Roissy. Pourquoi personne ne s’élĂšve-t-il contre cette situation ? En France il est souvent difficile de remettre en cause le modĂšle Ă©tabli. Les pouvoirs publics estiment que l’accueil tel qu’il existe est la voie Ă  suivre. Moi, je critique la loi Besson [2] qui contribue Ă  une mise Ă  l’écart des Voyageurs, et crĂ©e un systĂšme d’accueil d’exception. Mais il n’est pas simple de s’attaquer Ă  ce texte, il y a des rĂ©ticences de la part des acteurs institutionnels et de certains Voyageurs. Et puis il faut dire qu’on nage dans une sorte d’ambivalence oĂč on nous laisse entendre que l’accueil est une gĂ©nĂ©rositĂ© de la part de l’État, alors que l’accueil est un droit, qui malheureusement est trĂšs imparfait et crĂ©e des formes systĂ©miques de mise Ă  l’ dĂ©but de votre livre raconte votre histoire, votre vie de Voyageur, le dĂ©cĂšs de Papou », votre grand-pĂšre, le choc de l’incendie de l’usine de Lubrizol. Qu’est-ce qui vous a poussĂ© Ă  l’écrire ? Je voulais simplement Ă©crire un rapport et le livrer aux principales associations de Voyageurs. Je me suis inspirĂ© des recherches de Lise Foisneau, qui a travaillĂ© sur les inĂ©galitĂ©s environnementales dans les aires d’accueil. Quand elle m’a parlĂ© de ses expĂ©riences en tant que chercheuse et usagĂšre des aires d’accueil, j’ai eu comme un dĂ©clic. Et le jour de Lubrizol, lorsque j’ai vu cette usine en feu, j’ai repensĂ© Ă  ses travaux sur la situation de l’aire d’accueil Ă  Saint-Menet, Ă  Marseille, une aire situĂ©e au pied d’une usine Seveso. C’est la goutte d’eau qui a fait dĂ©border le vase. Nous avons d’ailleurs publiĂ© une tribune dans LibĂ©ration pour dĂ©noncer cette situation. Cette logique de mise Ă  l’écart est parfaitement assumĂ©e. » Les Voyageurs sont-ils victimes de racisme environnemental ? Pendant longtemps, je n’ai pas utilisĂ© cette notion. Puis, l’annĂ©e derniĂšre, un rapport est sorti sur les populations Rom en Europe de l’Est qui dĂ©montre que la majoritĂ© des terrains oĂč les Roms sont placĂ©s sont polluĂ©s. J’ai alors fait le rapprochement avec l’accueil des Voyageurs en France, qui est un systĂšme d’exception, le seul soumis Ă  une pollution systĂ©matique. Contrairement par exemple aux aires d’accueil des camping-cars situĂ©es en bord de mer, ou des campings municipaux installĂ©s dans les zones touristiques. La localisation des aires d’accueil dans des terrains systĂ©matiquement relĂ©guĂ©s et donc souvent polluĂ©s est un choix de l’État et des collectivitĂ©s publiques. On se situe dans un schĂ©ma historique qui ne laisse guĂšre de doute sur la question du traitement qu’on applique Ă  ceux qu’on considĂšre en France comme Tsiganes ». Cette question ouvre Ă  des champs beaucoup plus larges que la seule question environnementale. Je savais que les aires d’accueil Ă©taient majoritairement mal situĂ©es, mais je n’avais pas idĂ©e du caractĂšre aussi systĂ©mique de la chose. Cette logique de mise Ă  l’écart est parfaitement assumĂ©e et assortie de stĂ©rĂ©otypes dans les discours des Ă©lus locaux, qui n’hĂ©sitent pas Ă  mobiliser la peur des gens du voyage, celle des cambriolages ou encore leur impact nĂ©gatif sur le tourisme. Des Ă©lĂ©ments de langage antitsiganes et parfaitement assumĂ©s. Vanessa Moreira Fernandes et ses enfants habitent l’aire d’accueil des gens du voyage situĂ©e Ă  400 mĂštres l’usine Lubrizol. Plusieurs mois aprĂšs l’accident, elle rapportait des maux de ventre, des vomissements et des Ă©tourdissements chez les Voyageurs de cette aire. À quelles difficultĂ©s avez-vous Ă©tĂ© confrontĂ© pour mener votre enquĂȘte ? Souvent, les Voyageurs vous contactent parce qu’ils vivent dans une aire polluĂ©e. Le problĂšme survient lorsqu’il s’agit de mĂ©diatiser leur situation. Comme ils sont en position de faiblesse face Ă  l’administration, souvent en attente de terrains, c’est dur pour eux de tĂ©moigner. Ils risquent de perdre leur place en aire. Et bien souvent, Ă  l’échelle d’un dĂ©partement, vous avez un seul et mĂȘme gestionnaire privĂ©. Ainsi, quand vous ĂȘtes blacklistĂ© d’une aire, vous l’ĂȘtes dans toutes les autres et condamnĂ© Ă  une situation d’illĂ©galitĂ©. Il y a toute sortes de pressions. Par exemple, sur l’aire du Petit Quevilly, Ă  500 mĂštres de l’usine Lubrizol de Rouen, les habitants ont mandatĂ© des huissiers pour constat, car il y avait une tonne de dĂ©chets d’amiante accumulĂ©s devant l’entrĂ©e de l’aire, oĂč des enfants jouaient depuis des annĂ©es. Une vingtaine de policiers sont arrivĂ©s avec gilets pare-balles et armes pour contrĂŽler tout le monde. C’était un coup de pression. Les habitants ont quand mĂȘme continuĂ© Ă  dĂ©noncer la pollution. Et la mĂ©tropole les a menacĂ©s d’ possible pour les Voyageurs de changer d’aire d’accueil, pour aller vivre sur des terrains moins polluĂ©s ? Quand vous vivez dans un territoire oĂč votre famille est installĂ©e depuis longtemps, oĂč vos enfants sont scolarisĂ©s, et oĂč vous travaillez, vous avez des attaches. Et bien souvent, toutes les autres aires du dĂ©partement sont aussi polluĂ©es. Vous n’avez aucun choix car si vous quittez l’aire, vous ĂȘtes dans l’illĂ©galitĂ© [3]. Et lĂ , votre vie se transforme en enfer. Souvent, les gens se demandent pourquoi les Voyageurs ne deviennent pas propriĂ©taires. Les raisons sont multiples, elles tiennent souvent au fait que la majoritĂ© des personnes qui vivent sur ces aires Ă  l’annĂ©e sont les plus prĂ©carisĂ©es. Elles n’ont pas la capacitĂ© Ă©conomique d’accĂ©der Ă  la propriĂ©tĂ©. Elles rencontrent souvent aussi des difficultĂ©s d’accĂšs au crĂ©dit en raison de leurs professions Ă©crivez aussi que l’argument Ă©cologique est utilisĂ© pour rejeter la construction de nouvelles aires d’accueils. J’ai beaucoup travaillĂ© sur les pĂ©titions qui se lancent dans quasiment 100 % des projets de construction d’une nouvelle aire d’accueil. Parfois, cette aire est situĂ©e dans une zone d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique ou Natura 2000 qui en serait menacĂ©e. Il est difficile d’aller contre ces arguments. Mais d’autres fois, les riverains rejettent une aire situĂ©e en pleine zone industrielle. Prenons le cas de Claye-Souilly en Seine-et-Marne. Elle devait ĂȘtre construite depuis des annĂ©es sur un emplacement d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique oĂč se faisait un travail d’agroforesterie. Mais le terrain est quand mĂȘme entourĂ© par huit voies de TGV, des lignes Ă  haute tension, une dĂ©chetterie et un Ă©changeur autoroutier. La nouvelle municipalitĂ© a refusĂ© la construction de l’aire en soulevant ce principe Ă©cologique, mais sans proposer de solution alternative aux Voyageurs. Cela fait pourtant vingt ans qu’ils attendent et cela va encore traĂźner dix ans. L’argument Ă©cologique est ainsi devenu un moyen d’éviter l’accueil. Mais c’est absurde, l’écologie n’est pas une Ă©quation qu’on doit instrumentaliser. Il faut une volontĂ© d’accueil humaine et digne, saine pour la santĂ© et non destructrice pour l’environnement. Ce combat pour les aires d’accueil est Ă  l’intersection entre l’écologie et le social. Une grosse partie des combats sont portĂ©s par les femmes. » PrĂšs de Lille, le collectif de femmes Hellemmes-Ronchin lutte contre le racisme environnemental. Y a-t-il d’autres exemples de telles luttes ? Je ne connais pas d’autre exemple aussi structurĂ© que celui des femmes de Hellemmes-Ronchin. Elles ont menĂ© un combat admirable en rĂ©ussissant Ă  fĂ©dĂ©rer autour d’elles un grand nombre d’acteurs Ă  l’intersection de plusieurs luttes Ă©cologiques, fĂ©ministes et associatives. Leur aire est situĂ©e au pied d’une usine de bĂ©ton et entourĂ©e d’exploitations agricoles qui utilisent une grande quantitĂ© de produits phytosanitaires. C’est invivable et beaucoup de gens sont malades. Pour raconter cela, elles ont produit leurs propres rĂ©cits, avec notamment un documentaire. En tout cas, je constate qu’une grosse partie des combats sont portĂ©s par les femmes, mais que dans l’espace mĂ©diatique, elles sont quasiment inexistantes. Cela est en partie dĂ» Ă  une forme de paternalisme et de vision patriarcale. Aujourd’hui, il est nĂ©cessaire de mettre en lumiĂšre les gens qui se battent et de faire en sorte qu’ils se rassemblent pour que leur voix porte dans l’espace mĂ©diatique. Que faut-il faire aujourd’hui pour que la situation Ă©volue ? D’abord, lancer une commission d’enquĂȘte parlementaire sur la situation des aires d’accueil en France, afin de dresser un constat public de la situation. Mes chiffres sont une premiĂšre approche, mais il reste beaucoup de donnĂ©es Ă  rĂ©colter. Il y a aussi un enjeu mĂ©diatique pour les Voyageurs celui de prendre la parole et qu’elle soit relayĂ©e. Et puis, il y a une question fondamentale celle de la mĂ©moire collective. Aujourd’hui, on n’enseigne pas l’histoire de l’internement des nomades [4] Ă  l’école. C’est significatif de l’ignorance et du mĂ©pris Ă  leur Ă©gard. Il faut rappeler qu’on a internĂ© en France toute une catĂ©gorie de population sur une apprĂ©hension raciale et que cela a Ă©tĂ© officiellement reconnu en 2016. Il y a donc un gros travail mĂ©moriel Ă  faire sur la question. Enfin, il faut travailler sur la place du voyage en France pour qu’il ne soit plus apprĂ©hendĂ© comme un mode de vie parasitaire. Quand un voyageur lutte pour son droit de circulation, il lutte pour toutes les personnes qui vivent en habitat mobile lĂ©ger et pour tous ceux qui veulent vivre autrement. Propos recueillis par Laury-Anne Cholez et Alexandre-Reza Kokabi OĂč sont les gens du voyage » ? de William Acker, aux Ă©ditions du commun, 16 avril 2021, 448 p., 18 €. Recevoir gratuitement par e-mail les lettres d’info Inscrivez-vous en moins d’une minute pour recevoir gratuitement par e-mail, au choix tous les jours ou toutes les semaines, une sĂ©lection des articles publiĂ©s par Reporterre. S’inscrire
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LĂ©vacuation de l’aire d’accueil des gens du voyage d’Avignon, situĂ©e chemin de Courtine, s’est achevĂ©e hier matin. Des travaux de rĂ©novation auront prochainement lieu. Une dĂ©cision prise

Face aux violences subies par les élus et aux occupations illégales récurrentes de terrain privés ou publics, le président de la communauté de communes Arnaud Dumontier réclame la confiscation des biens mobiliers des auteurs. Article réservé aux abonnés

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Aire d'accueil des Gens du voyage Tél : 04 88 61 11 01 - .46. Horaires : Du lundi au vendredi : 8h30/12h - 13h30/17h et samedi : 9h/11h30 > Communauté d'Agglomération - Service Public d'Assainissement Non Collectif Uniquement sur Rendez-vous : nous contacter > Communauté d'Agglomération - Service Communication Tél : 04 90 61
Depuis octobre 2019, William Acker, juriste, a entrepris un travail de recensement des lieux dit d’accueil attribuĂ©s par les collectivitĂ©s aux gens du voyage. Le constat est sans appel Ă  l’image de l’aire du Petit-Quevilly, situĂ© Ă  cĂŽtĂ© de l’usine Lubrizol de Rouen partie en fumĂ©e en 2019, la majoritĂ© des aires de France sont installĂ©es Ă  proximitĂ© directe de sources de pollutions toxiques et sonores dĂ©chetteries, dĂ©charges, stations d’épuration, autoroutes, voies de TGV, sites industriels dangereux, sociĂ©tĂ©s d’équarrissage
 À cela s’ajoute l’exclusion 70 % des aires d’accueil sont isolĂ©es des zones d’habitation, seuls 19 % ne sont ni isolĂ©es, ni exposĂ©es Ă  des sources de pollution visibles du ciel [1]. Les habitants de ces lieux de vie n’ont pourtant pas d’autre choix que d’y aller ils sont obligĂ©s d’installer leur habitation mobile sur les aires dĂ©signĂ©es par les collectivitĂ©s. L’accĂšs Ă  ces aires est payant, limitĂ© dans le temps, et ces espaces font souvent l’objet d’une surveillance permanente par des agents publics ou des sociĂ©tĂ©s privĂ©es. Extrait de l’inventaire de William Acker dans OĂč sont les gens du voyage ? Pour le juriste, cette situation marque la continuitĂ© des discriminations qui s’exercent encore et toujours envers les citoyens considĂ©rĂ©s par les pouvoirs publics avant tout sous la catĂ©gorie administrative gens du voyage ». Lui-mĂȘme issu d’une famille de voyageurs, William Acker dĂ©nonce le racisme environnemental dont sont l’objet les voyageurs en France. Son travail d’inventaire est aujourd’hui publiĂ© dans un livre, OĂč sont les gens du voyage » ? – Inventaire critique des aires d’accueil, aux Ă©ditions du Commun, et en ligne sur le site de rĂ©flexions cartographiques Visionscarto. Basta ! Avant de commencer le recensement aire par aire, vous saviez dĂ©jĂ  qu’un trĂšs grand nombre d’entre elles sont exposĂ©es Ă  des pollutions et toxiques divers ? William Acker [2] Il s’agit d’un Ă©tat de fait ancien, que les Voyageurs dĂ©noncent depuis des annĂ©es, Ă  l’image du collectif des femmes d’Hellemmes-Ronchin, dans le Nord, qui se battent contre la situation de leur aire. Les travaux de la chercheuse Lise Foisneau sont venus documenter et dĂ©montrer l’ampleur de ces inĂ©galitĂ©s environnementales. Mais jusqu’alors, il n’existait pas de donnĂ©es exhaustives pour mesurer cela. Lors de l’incendie de Lubrizol, face Ă  la situation des habitants de l’aire voisine, une action collective de mĂ©diatisation a Ă©tĂ© mise en Ɠuvre [3]. Mais sans chiffres, il a Ă©tĂ© difficile de soutenir l’existence d’un caractĂšre systĂ©mique des relĂ©gations face aux pouvoirs publics. Il fallait donc passer par l’inventaire. C’est donc pour vous aussi un outil de lutte ? C’est un outil de lutte et aussi un outil participatif. Les citoyens, voyageurs ou non, peuvent s’en saisir pour faire remonter les donnĂ©es de terrain. Cet inventaire se veut aussi un outil d’information, pour la presse rĂ©gionale en particulier, pour que les journalistes rĂ©gionaux puissent mettre les Ă©lus face Ă  leurs contradictions. Souvent, la presse rĂ©gionale traite des questions d’installations illĂ©gales sans mettre en perspective cette installation illĂ©gale avec la situation de l’accueil dans le dĂ©partement. L’idĂ©e est Ă©galement que des collectifs, des personnes individuelles, des institutions puissent se saisir du recensement pour aller vers une convergence des luttes. Car on parle ici Ă  la fois d’écologie, de dignitĂ© humaine, d’habitat, de questions de santĂ©, d’accĂšs Ă  l’éducation, de l’isolement, de la place des citoyens itinĂ©rants dans la sociĂ©tĂ©, des effets d’encampement [4] et de contrĂŽle que subissent les Voyageurs. Vous parlez de racisme environnemental pour dĂ©signer cette relĂ©gation des aires d’accueil dans des zones de pollutions multiples. Cette notion ouvre-t-elle justement Ă  une convergence des luttes ? Le racisme environnemental est Ă  l’intersection de plusieurs phĂ©nomĂšnes. Cette notion a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e historiquement aux États-Unis par des populations noires amĂ©ricaines. Cela veut dire que ce terme recoupe une revendication Ă  la fois Ă©cologiste et qui porte sur la question raciale. J’ai mis du temps Ă  me saisir de cette notion car elle appartient Ă  l’origine au contexte particulier des États-Unis. Il fallait la traduire et voir son application dans l’espace europĂ©en. Ce qui a Ă©tĂ© fait par le Bureau europĂ©en de l’environnement [un rĂ©seau d’ONG environnementales, ndr], qui a utilisĂ© Ă  plusieurs reprises cette notion au sujet des situations des collectifs roms en Europe de l’Est, qui sont aussi en majoritĂ© localisĂ©s dans des quartiers et bidonvilles polluĂ©s et relĂ©guĂ©s [5]. Quand on regarde le continuum lĂ©gal discriminatoire antitsigane en France, on voit que la logique de la localisation des aires d’accueil en est l’hĂ©ritiĂšre » La situation des aires d’accueil en France remplit tous les critĂšres du racisme environnemental. Il s’agit de terrains qui font l’objet d’un choix public, qui sont validĂ©s par les prĂ©fets donc par l’État. Ce sont des terrains qui ne sont destinĂ©s qu’à une partie bien prĂ©cise de la population qui est apprĂ©hendĂ©e, historiquement et par la gestion administrative, sous l’angle d’une croyance en une forme d’ethnicitĂ©. Ce sont des collectifs qui n’ont pas d’autres choix que de vivre sur ces zones. Quand on regarde le continuum lĂ©gal discriminatoire antitsigane qui existe historiquement en France, on voit que la logique de la localisation et du fonctionnement des aires d’accueil en est l’hĂ©ritiĂšre. Aulnay-sous-Bois. L’aire se trouve entre une bretelle d’autoroute et une dĂ©charge gigantesque, dans une zone industrielle. Elle fait face Ă  un site Seveso. 52 minutes de marche sont nĂ©cessaires pour atteindre le centre-ville. ©IGN/Philippe RiviĂšre/William Acker La situation des aires d’accueil de voyageurs est-elle le rĂ©sultat de discriminations ancrĂ©es dans la loi elle-mĂȘme ? C’est un ensemble. La loi est créée par des gens, il y a des dĂ©bats politiques derriĂšre. C’est surtout la place que ceux qui font la loi accordent aux gens du voyage » dans la sociĂ©tĂ© qui mĂšne Ă  ces discriminations. Tout un systĂšme autorise ces types de localisations des aires d’accueil. Nulle part n’est Ă©crit dans la loi qu’il faut localiser les aires loin des autres habitants et Ă  proximitĂ© de sites polluĂ©s. Mais juridiquement, aucun mĂ©canisme ne permet d’éviter ce type de localisation. Parfois, le prĂ©fet peut refuser un choix de site qui a Ă©tĂ© fait par une collectivitĂ©, souvent pour des questions liĂ©es aux zones inondables, aux zones naturelles. Ce sont en fait souvent des cas oĂč les Ă©lus locaux proposent des terrains qu’ils savent ĂȘtre non viables. Ils savent bien que ce sera refusĂ© par les prĂ©fets. Ainsi ils retardent le projet de plusieurs annĂ©es. C’est un jeu politique. Hier encore je parlais Ă  un Ă©lu d’opposition de Mandelieu-la-Napoule [Alpes-Maritimes] oĂč se trouve le mĂȘme cas de figure cette commune avait proposĂ© un terrain inondable pour installer une aire d’accueil, qui a Ă©tĂ© refusĂ© par la prĂ©fecture. Les lois dites Besson », de 1990 et 2000, ne reprĂ©sentaient-elles pas une avancĂ©e, en obligeant une partie des communes Ă  amĂ©nager des aires ? L’esprit des lois Besson, c’est de dire on va crĂ©er un Ă©quilibre entre les droits et les devoirs de chaque partie ». En rĂ©alitĂ©, cet Ă©quilibre est prĂ©caire et il est en dĂ©faveur des voyageurs, car ce sont eux qui ont le plus d’obligations. Il y a plusieurs systĂšmes d’accueil des habitants itinĂ©rants en France accueil public, campings-cars, accueil dit touristique. Les lois Besson crĂ©e un systĂšme d’accueil pour des habitants dĂ©signĂ©s lesdits gens du voyage ». Les lois Besson prĂ©voient aussi que seules les communes de plus de 5000 habitants doivent amĂ©nager des aires. Or, 94 % des communes de France ont moins de 5000 habitants. Ce plancher reprĂ©sente donc une exclusion de la majeure partie du territoire. Comment le lĂ©gislateur a-t-il justifiĂ© ce seuil de 5000 habitants ? Pour des questions financiĂšres surtout. Il est vrai que crĂ©er des aires d’accueil permanentes, ce n’est pas toujours possible dans tous les territoires. Mais l’aire d’accueil permanente n’est pas toujours le meilleur terrain qui soit. Aujourd’hui, ces aires servent beaucoup Ă  des personnes qui en fait ne sont pas des gens de passage, mais des personnes qui se sont sĂ©dentarisĂ©es sur ces aires. Elles devraient donc pouvoir bĂ©nĂ©ficier de terrains familiaux, des terrains Ă  usage locatif oĂč on peut rester toute l’annĂ©e. Mais ces types de terrains n’ont pas Ă©tĂ© suffisamment dĂ©ployĂ©s par les collectivitĂ©s. L’aire d’accueil devrait ĂȘtre un Ă©quipement parmi d’autres. La demande de beaucoup de voyageurs qui voyagent toute l’annĂ©e, c’est d’avoir des espaces d’accueil qui ne soient pas nĂ©cessairement formalisĂ©s par des grandes plaques de bĂ©ton, mais plutĂŽt des espaces ouverts, avec des accĂšs simples Ă  l’eau et l’électricitĂ©. Ce sont des choses possibles dans une grande partie des communes françaises, en particulier dans les espaces ruraux. Le problĂšme, c’est qu’avec le plancher de 5000 habitants, les espaces ruraux sont beaucoup moins sollicitĂ©s. Cela pousse Ă  une transformation des modĂšles de vie et des schĂ©mas de voyage et contribue Ă  la sĂ©dentarisation progressive des Voyageurs. L’usage fait par les autoritĂ©s a tendance Ă  ethniciser le terme gens du voyage » » Ce processus date dĂ©jĂ  des annĂ©es 1960-1970, quand les pouvoirs publics ont commencĂ© Ă  crĂ©er soit des quartiers d’habitation rĂ©servĂ©s aux gens du voyage, soit des terrains dĂ©signĂ©s, dont un certain nombre se sont transformĂ©s en aires d’accueil. Cela fait longtemps que les voyageurs disent on est Ă  cĂŽtĂ© des dĂ©chetterie, Ă  l’écart, enfermĂ©s, surveillĂ©s », etc. La premiĂšre loi Besson est venue officialiser cela, mais le processus est plus ancien. La recherche tend Ă  dĂ©montrer un continuum de cette logique depuis le dĂ©but du 20eme siĂšcle, avec les premiĂšres phases d’assignation Ă  rĂ©sidence et d’internements, quand l’État a commencĂ© Ă  essayer de normaliser la prĂ©sence de collectifs dits nomades dans la sociĂ©tĂ© en les sĂ©dentarisant, en dĂ©signant des terrains pour qu’ils ne puissent pas ĂȘtre visibles dans l’espace social. Existe-t-il aujourd’hui toujours une catĂ©gorie administrative de gens du voyage » dans la loi ? Un statut juridique de nomade » avait Ă©tĂ© créé en France en 1912. Il a Ă©tĂ© supprimĂ© et remplacĂ© par la catĂ©gorie administrative de gens du voyage » en 1969. Et la catĂ©gorie administrative de gens du voyage » a Ă©tĂ© supprimĂ©e en 2017. C’est devenu aujourd’hui une dĂ©nomination administrative le terme est toujours utilisĂ© par les pouvoirs publics mais on reste dans un flou juridique, qui est un vecteur d’insĂ©curitĂ©. Qui met-on dans les gens du voyage » ? Pas grand monde ne le sait. On les dĂ©signe, mais juridiquement, on a juste l’article premier de la loi Besson qui dit les gens du voyage » sont des gens qui vivent en habitat mobile dit traditionnel [6]. Le mot traditionnel » permet ici d’englober tout et n’importe qui, et de viser, par la pratique administrative, ceux qu’on apprĂ©hende comme des Tsiganes. De fait, l’usage par les autoritĂ©s a tendance Ă  ethniciser le terme gens du voyage ». Faudrait-il donc supprimer ce terme ? Il y a un certain nombre d’associations qui prĂŽnent la crĂ©ation d’autres dĂ©nominations, comme celle de citoyen itinĂ©rant ». À titre personnel, je reste dubitatif. Pour moi, on pourrait tout simplement supprimer complĂštement toute appellation. Car au final, on se rend compte que ces appellations sont souvent utilisĂ©es pour rĂ©primer et contrĂŽler une partie de la population. Mais il s’agit lĂ  d’un simple avis et je ne suis pas sĂ»r d’avoir complĂštement raison sur ce point. Avignon. L’aire est Ă  proximitĂ© d’une dĂ©chĂšterie, d’une station d’épuration, de voies ferroviaires. ©IGN/Philippe RiviĂšre/William Acker Aujourd’hui, le recours Ă  la justice est-il une voie pour obliger les collectivitĂ©s Ă  respecter leurs obligations ? Il y a des recours en justice, et qui gagnent. Par exemple, la mĂ©tropole Aix-Marseille-Provence a Ă©tĂ© condamnĂ©e pour dĂ©faut d’accueil [7]. Malheureusement, ces recours sont assez peu mĂ©diatisĂ©s et encore trop peu nombreux, parce qu’on a besoin de jurisprudence en la matiĂšre. Il y a aussi beaucoup d’abus qui ne sont pas saisis parce que les voyageurs font partie des publics les plus Ă©loignĂ©s du droit en France. Ils ont de trĂšs grosses difficultĂ©s Ă  accĂ©der Ă  l’aide juridictionnelle. Certains bureaux d’aides juridictionnelles sont rĂ©putĂ©s pour refuser systĂ©matiquement l’aide Ă  tout gens du voyage ». Des avocats dĂ©noncent ça depuis longtemps. Il va falloir mettre ce problĂšme sur la table parce que pour rĂ©ussir Ă  faire changer ce systĂšme et faire en sorte que les choses puissent se passer convenablement, il faut des dĂ©cisions de justice. Il faut que les abus soient sanctionnĂ©s. Sur la continuitĂ© des discriminations, vous parlez aussi de la surveillance dont font l’objet les habitants des aires d’accueil, parfois directement par la police
 La gestion de l’accueil peut ĂȘtre publique ou dĂ©lĂ©guĂ©e Ă  des sociĂ©tĂ©s privĂ©es. LĂ  aussi la recherche est venue documenter les pratiques abusives des sociĂ©tĂ©s privĂ©es sur les aires [8]. Quand la gestion est publique, il arrive parfois que la police municipale serve de gestionnaire de l’aire, de gardiens en quelque sorte. En terme de vie quotidienne, c’est spĂ©cial
Cela veut dire que tous les jours, la police municipale fait appliquer le rĂšglement intĂ©rieur de l’aire d’accueil. Elle surveille les habitants, vient chercher les loyers
 C’est le cas dans une minoritĂ© d’aires d’accueil, mais ça arrive. Ensuite, sur les questions d’interventions policiĂšres, je n’ai pas fait d’étude lĂ -dessus, mais il y a des cas rĂ©currents d’interventions violentes sur les aires, par exemple Ă  Hellemmes-Ronchin, dans le Nord, l’annĂ©e derniĂšre [9] Les cultures romani et voyageuses font pleinement partie du patrimoine europĂ©en et français » Percevez-vous une tension entre, d’un cĂŽtĂ©, la volontĂ© des autoritĂ©s de pousser Ă  la sĂ©dentarisation et de l’autre des politiques de sĂ©grĂ©gation spatiale ? Ou bien est-ce liĂ© ? Il y a des volontĂ©s antagonistes dans les politiques. On a des lois et ensuite une mise en Ɠuvre locale liĂ©e Ă  des intĂ©rĂȘts locaux. D’un cĂŽtĂ©, on affirme une certaine volontĂ© de rĂ©pondre aux besoins de sĂ©dentarisation ou d’accompagner Ă  la sĂ©dentarisation – ce qui parfois se transforme en une sĂ©dentarisation forcĂ©e, ce qui est une forme de violence. De l’autre, nous voyons un accueil qui en pratique consiste Ă  Ă©loigner et garder les Voyageurs loin des autres habitants. Le schĂ©ma global, depuis deux dĂ©cennies, rĂ©duit en fait le champs lĂ©gal du voyage. On rĂ©duit Ă  peau de chagrin les possibilitĂ©s de halte lĂ©gale. Du coup on se retrouve avec un mode de vie de plus en plus difficile, que ce soit Ă©conomiquement ou socialement. Donc, des personnes se sĂ©dentarisent. Vous Ă©crivez qu’on pourrait aussi imaginer un accompagnement des pouvoirs publics au retour au voyage, pour celles et ceux qui le souhaitent ? En l’état il s’agit d’une proposition utopique, qui se veut surtout amener le lecteur Ă  rĂ©flĂ©chir au sens des politiques de sĂ©dentarisation, parfois vĂ©cue comme une violence. Avant l’avĂšnement de tels dispositifs il faudrait que la sociĂ©tĂ© française intĂšgre que le mode de vie itinĂ©rant fait partie de sa propre culture, de la culture française. Par ailleurs, il y a de plus en plus de gens qui vivent en habitation mobile en gĂ©nĂ©ral. Les cultures romani et voyageuses font pleinement partie du patrimoine europĂ©en et français. Il faut travailler sur cette reconnaissance au prĂ©alable. Un travail mĂ©moriel de la sociĂ©tĂ© dans son ensemble sur l’internement des voyageurs entre 1940 et 1946 et la spoliation de leurs biens est-il nĂ©cessaire ? Ce travail mĂ©moriel est fait par certains descendants d’internĂ©s, historiens et mĂȘme institutions. Le mĂ©morial de la Shoah par exemple y a consacrĂ© une exposition rĂ©cente, mais cela reste assez confidentiel. À ma connaissance, l’enseignement de l’internement des nomades » est peu ou pas prĂ©sent dans les programmes scolaires. Cela va le devenir normalement, car le Conseil de l’Europe a recommandĂ© en 2020 d’inclure dans les programmes scolaires l’histoire des collectifs dits Roms et Gens du voyage [10]. Il y a des mĂ©moriaux sur les sites des anciens camps d’internement, mais ce sont de simples statues. Il n’y a pas de centres de documentation. Par exemple il n’existe pas un grand centre mĂ©morial et de documentation en France. Il existe une mĂ©diathĂšque associative, MatĂ©o-Maximoff, Ă  Paris, qui a un fonds documentaire important. Cette structure pourrait servir de point de dĂ©part pour un vrai grand chantier mĂ©moriel qui inclurait les Voyageurs français. L’une des premiĂšres choses Ă  mettre en place, c’est une commission parlementaire sur la situation des lieux d’accueil en France » Drancy. Cette aire, au bord du chemin de fer, se trouve lĂ  oĂč plusieurs prisonniers nomades » furent transfĂ©rĂ©s pendant l’Occupation. Au-delĂ  du symbole et des dĂ©sagrĂ©ments liĂ©s au passage des trains, l’aire est bien intĂ©grĂ©e Ă  la ville. ©IGN/Philippe RiviĂšre/ William Acker Vous parlez dans le livre d’une rencontre europĂ©enne en Pologne de jeunes activistes roms et voyageurs pour Ă©changer sur la mĂ©moire, sur la continuitĂ© des discriminations et des violences. Ces Ă©changes au niveau europĂ©en vous semblent-ils importants d’un point de vue politique ? Pour moi, cela a Ă©tĂ© important, en termes politiques et personnels, notamment les commĂ©morations du gĂ©nocide Rom et SintĂ© Ă  Auschwitz. Je pense que pour les mouvements activistes politiques roms europĂ©ens, c’est aussi important qu’ils puissent entendre les diffĂ©rences qui existent entre l’Europe de l’Est et l’Europe de l’Ouest. Les institutions europĂ©ennes ont une bonne vision des situations en Europe de l’Est mais une assez mauvaise connaissance de ce qui se passe en Europe de l’Ouest, surtout en France, avec son environnement juridique trĂšs particulier depuis plus de 100 ans, une catĂ©gorie administrative y a tendance Ă  artificialiser les dĂ©nominations. En France, nous avons aussi une grande diversitĂ© des collectifs romani, avec des Roms, des Manouches, des Sinti, des YĂ©niches aussi, qui sont assimilĂ©es aux collectifs romani mais qui ne le sont pas. Il faut dĂ©jĂ  travailler Ă  l’échelle française. Nous avons pris Ă©normĂ©ment de retard sur les questions d’autonomie politique. Il y a des organisations politiques créées par les voyageurs, mais elles sont beaucoup plus faibles qu’en Espagne par exemple. Existe-t-il des mesures possibles tout de suite pour amĂ©liorer la situation de l’accueil ? Il y a des choses trĂšs simples Ă  mettre en Ɠuvre, portĂ©es depuis longtemps par les habitants de ces lieux et par les voyageurs en gĂ©nĂ©ral. On pourrait davantage travailler sur les alternatives aux aires d’accueil qui, on le voit, ont de grandes limites. Sur les difficultĂ©s d’accĂšs Ă  la propriĂ©tĂ© par exemple, beaucoup de Voyageurs souhaiteraient acquĂ©rir des terrains privĂ©s, mais aujourd’hui, des maires font des prĂ©emptions systĂ©matiques sur les terrains dĂšs lors qu’il s’agit de gens du voyage ». C’est possible d’empĂȘcher cela. Autre exemple aujourd’hui, quand on achĂšte un terrain pour soi et qu’on vit dans une caravane, le droit de l’urbanisme dit qu’on ne peut jouir de son propre terrain que maximum trois mois par an ! Il y a un travail Ă  faire sur le droit de l’urbanisme, qui est actuellement un droit punitif. L’une des premiĂšres choses Ă  mettre en place, c’est une commission parlementaire sur la situation des lieux d’accueil en France. Il faut que les parlementaires se saisissent de la question, qu’ils aillent sur le terrain, pour rĂ©flĂ©chir en concertation avec les Voyageurs Ă  un nouveau systĂšme de vivre-ensemble. Recueilli par Rachel Knaebel Photo de une panneau stationnement interdit aux caravanes et nomades », Metz, 2019 / Valentin Merlin via Vision Carto. Enfin Christophe SauvĂ©, le prĂ©sident de l’association dĂ©partementale des gens du voyage citoyens, a rappelĂ© Ă  certains riverains que les aires d’accueil Ă©taient des lieux de passage. Ponton d'Attente, 59100 Roubaix, Roubaix, Arrondissement of Lille, Place Victor Hugo, 17400 Saint-Jean-d'AngĂ©ly, Saint-Denis-du-Pin, EssouvertHome » Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur » Vaucluse » Arrondissement of Avignon » MoriĂšres-lĂšs-Avignon » Aire d’accueil des gens du voyage MĂ©diateurtrice) auprĂšs des gens du voyage SynthĂšse de l'offre Employeur : COMMUNAUTE AGGLOMERATION GRAND AVIGNON 320 ch meinajaries agroparc BP 1259 84911Avignon cedex 9 Grade : Agent social RĂ©fĂ©rence : O084200500031570 Date de dĂ©pĂŽt de l'offre : 26/05/2020 Type d'emploi : Emploi temporaire Temps de travail : Complet DurĂ©e : 35h00 Nombre de postes : 1 La nouvelle aire de Marguerittes. Photo Tony Duret / Objectif Gard Ce mercredi matin, le prĂ©fet Didier Lauga a inaugurĂ©, Ă  Marguerittes, une nouvelle aire d’accueil des gens du voyage. 153 places sont dĂ©sormais disponibles dans le Gard il en faudrait le double », a indiquĂ© Didier Lauga. 11 emplacements, 22 places, pour un coĂ»t d’1,4 million d’euros. La nouvelle aire d’accueil de Marguerittes, situĂ©e Ă  proximitĂ© de la route d’Avignon, a Ă©tĂ© inaugurĂ©e ce matin par le prĂ©fet Didier Lauga, le prĂ©sident de NĂźmes MĂ©tropole Yvan Lachaud et le maire de la commune William Portal. Cette aire, composĂ©e de blocs de bĂ©ton avec de la pierre du Pont-du-Gard, vient en partie combler le manque criant de places disponibles pour les gens du voyage. En France, un tiers des Ă©quipements ne sont pas rĂ©alisĂ©s. On en est Ă  la moitiĂ© dans le Gard, regrette Didier Lauga. Nous avons actuellement 153 places et il en faudrait le double ». Inauguration de l’aire d’accueil en prĂ©sence du prĂ©fet Didier Lauga, d’Yvan Lachaud, de Christian Bastid et du maire William Portal. Photo Tony Duret / Objectif Gard Ouverte depuis le 1er avril, l’aire d’accueil de Marguerittes se veut moderne et adaptĂ©e aux rythmes de vie des occupants qui ont collaborĂ© Ă  ce projet. DĂšs l’entrĂ©e, une somme de 3,50€ est demandĂ©e sans compter l’eau et l’électricitĂ©. Depuis trois semaines, le site connaĂźt un taux d’occupation de 50%. Sur l’agglomĂ©ration nĂźmoise, l’aire d’accueil de NĂźmes – qui devrait ĂȘtre rĂ©novĂ©e d’ici la fin de l’annĂ©e sur le principe de celle de Marguerittes – peut accueillir 40 personnes. D’ici fin 2018, deux nouvelles aires d’accueil devraient voir le jour une de 30 places Ă  Bouillargues-Manduel et une autre de 16 places Ă  Saint-Gilles. Lire le suivant il y a 7 heures GARD Quels sont les chiffres du 30 ? il y a 20 heures MÉTÉO FRANCE Quel temps dans le Gard, ce mercredi 17 aoĂ»t 2022 ? il y a 21 heures SAUVE Clive Owen, Cara Bossom, Louise Bourgoin, Chiara Mastroianni, Stanley Weber Ă  l’affiche de la sĂ©rie Mr Spade » Objetdu marchĂ© : aire d'accueil des gens du voyage. Type de marchĂ© de travaux : exĂ©cution. Lieu d'exĂ©cution : lieu dit des sableyes Ă  Villeneuve lez Avignon, 30400. L'avis implique un marchĂ© public. CaractĂ©ristiques principales : marchĂ©s sĂ©parĂ©s ordinaires. Des variantes seront-elles prises en compte : oui.
Data Reuses Organizations What is How to publish data ? How to use data ? News Contact us Home Datasets Aire d'accueil des gens du voyage dans le Grand Avignon Archived Grand Avignon La communauté d'agglomération du Grand Avignon est une communauté d'agglomération française, située à cheval sur les départements de Vaucluse et du Gard, et les régions Provence-Alpes-CÎte d'Azur et Occitanie Embed Copy this Permalink Copy this Description Le territoire du Grand Avignon comprend 5 aires d'accueil pour les gens du voyage. Ces données mettent en avant le contour de ses aires avec un identifiant unique, l'adresse, la commune, le code INSEE ainsi que des informations pratiques Nombre d'emplacement, de place, tarif des places et limite en mois de l'occupation d'une place. Files 3 Community resources 0 You have built a more comprehensive database than those presented here? This is the time to share it! Reuses 0 Explore the reuses of this dataset. Did you use this data ? Reference your work and increase your visibility. Discussion between the organization and the community about this dataset.
Retraitdes 2 postes jusqu'à ce que l'école puisse accueillir à nouveau des élÚves (travaux sur l'aire d'accueil des gens du voyage) Régularisation pour le poste de direction déjà neutralisé à titre provisoire à la rentrée 2020 , Poste d'adjoint élémentaire. Maternelle d'application Jean-Henri Fabre à AVIGNON L'école devient une
Annuaire Mairie / Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur / DĂ©partement du Vaucluse / CommunautĂ© d'agglomĂ©ration du Grand AvignonAnnuaire Mairie / IntercommunalitĂ© / IntercommunalitĂ© du Vaucluse / CommunautĂ© d'agglomĂ©ration du Grand AvignonLa CommunautĂ© d'agglomĂ©ration du Grand Avignon COGA est une CommunautĂ© d'AgglomĂ©ration situĂ©e dans le dĂ©partement du Vaucluse 9 communes et le dĂ©partement du Gard 8 communes.Cette intercommunalitĂ© regroupe 17 communes rĂ©parties donc sur 2 dĂ©partements est en fonction depuis le 31 dĂ©cembre 2000. La CommunautĂ© d'AgglomĂ©ration reprĂ©sente une population de 194 811 habitants rĂ©partie sur une superficie de 306,8 kmÂČ soit une densitĂ© de 635 habitants par JoĂ«l GUIN prĂ©side la CommunautĂ© d'agglomĂ©ration du Grand Avignon qui siĂšge sur la commune du Pontet et compte 35 diffĂ©rentes compĂ©tences listĂ©es ci-dessous..Informations sur l'intercommunalitĂ©CoordonnĂ©es de la CommunautĂ© d'AgglomĂ©ration Adresse postale de la CommunautĂ© d'AgglomĂ©ration Agroparc 320 chemin des Meinajaries BP 1259 84911 Avignon Cedex 9 Horaires d'ouverture de la CommunautĂ© d'AgglomĂ©ration Du Lundi au Vendredi 0800 Ă  1830Vous pouvez tĂ©lĂ©phoner Ă  la CommunautĂ© d'AgglomĂ©ration aux horaires d'ouverture indiquĂ©s ci-dessus Renseignements tĂ©lĂ©phoniques TĂ©lĂ©phone 04 90 84 47 00International +33 4 90 84 47 00 Fax 04 90 84 47 00International +33 4 90 84 47 00 Courriel [email protected] Site officiel de la CommunautĂ© d'agglomĂ©ration du Grand Avignon Informations sur l'intercommunalitĂ©La CommunautĂ© d'agglomĂ©ration du Grand Avignon regroupe 17 communes voir la liste des communes.Nombre d'habitant194 811 habitantsSuperficie du territoire306,8 kmÂČDensitĂ© de population635 habitants/kmÂČAbrĂ©viationCOGAType d'EPCICommunautĂ© d'AgglomĂ©rationNumĂ©ro SIREN248 400 251 Date de l'arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral instaurant la crĂ©ation du groupement22 dĂ©cembre 2000Date de crĂ©ation effective du groupement31 dĂ©cembre 2000Commune siĂšgeLe PontetRĂ©partition des siĂšges des dĂ©lĂ©guĂ©sLe nombre de siĂšge dĂ©pend de la population des de la CommunautĂ© d'AgglomĂ©rationAction de dĂ©veloppement Ă©conomique soutien des activitĂ©s industrielles, commerciales ou de l'emploi, soutien des activitĂ©s agricoles et forestiĂšres
Action en faveur du logement des personnes dĂ©favorisĂ©es par des opĂ©rations d’intĂ©rĂȘt communautaireAction et aide financiĂšre en faveur du logement social d'intĂ©rĂȘt communautaireAmĂ©lioration du parc immobilier bĂąti d'intĂ©rĂȘt communautaireAssainissement collectifAssainissement non collectifAutresCollecte des dĂ©chets des mĂ©nages et dĂ©chets assimilĂ©s Conseil intercommunal de sĂ©curitĂ© et de prĂ©vention de la dĂ©linquanceConstitution de rĂ©serves fonciĂšresConstruction, amĂ©nagement, entretien, gestion d'Ă©quipements ou d'Ă©tablissements culturels, socio-culturels, socio-Ă©ducatifsConstruction, amĂ©nagement, entretien, gestion d'Ă©quipements ou d'Ă©tablissements sportifsContrat local de sĂ©curitĂ© transportsCrĂ©ation et rĂ©alisation de zone d’amĂ©nagement concertĂ©e ZACCrĂ©ation, amĂ©nagement, entretien de la voirieCrĂ©ation, amĂ©nagement, entretien et gestion de zone d’activitĂ©s industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale ou touristiqueCUCS contrat urbain de cohĂ©sion socialeDispositifs contractuels de dĂ©veloppement urbain, de dĂ©veloppement local et d’insertion Ă©conomique et socialeDroit de prĂ©emption urbain DPU pour la mise en Ɠuvre de la politique communautaire d'Ă©quilibre social de l'habitatEau Traitement, Adduction, DistributionOpĂ©ration programmĂ©e d'amĂ©lioration de l'habitat OPAHOrganisation des transports urbainsParcs de stationnementPlans de dĂ©placement urbainsPLIE plan local pour l'insertion et l'emploiPolitique du logement non socialPolitique du logement socialProgramme local de l’habitatQualitĂ© de l'airRĂ©alisation d'aire d'accueil ou de terrains de passage des gens du voyageRĂ©novation urbaine ANRUSCoT du Bassin de vie d'AvignonSchĂ©ma de secteurTraitement des dĂ©chets des mĂ©nages et dĂ©chets assimilĂ©sTransports scolaires Les Ă©lus du conseil communautaireListe des Ă©lus communautaires qui composent le conseil communautaire de la CommunautĂ© d'agglomĂ©ration du Grand Avignon Ă  partir de prĂ©sident de la CommunautĂ© d'agglomĂ©ration du Grand Avignon est Monsieur JoĂ«l Olivier ROBELETMaire de Montfaucon Les CommunesLes 17 communes de la CommunautĂ© d'AgglomĂ©rationCommunePopulationSuperficieDensitĂ©Le Pontet17 582Avignon91 407Caumont-sur-Durance4 Angles8 018Velleron2 811 kmÂČ635 habitants/kmÂČCarte et localisation de la CommunautĂ© d'AgglomĂ©rationLocalisation de toutes les communes qui composent la CommunautĂ© d'agglomĂ©ration du Grand page de l'intercommunalitĂ©La prĂ©sente page de la CommunautĂ© d'agglomĂ©ration du Grand Avignon sur Annuaire Mairie a Ă©tĂ© modifiĂ©e pour la derniĂšre fois le mardi 26 avril 2022 Ă  2257.» Si vous voulez nous signaler une erreur, merci de nous la signaler en utilisant ce lien.
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LAgglomĂ©ration d’Agen exerce la compĂ©tence de l’accueil des groupes de gens de voyage sur son territoire. Actuellement, elle est dotĂ©e de 6 sites d’accueil reprĂ©sentant une capacitĂ© totale de 99 places sur les aires d'accueil permanentes et de 120 places sur l'aire d'accueil de
Délégationde service public sous forme d'affermage pour l'exploitation et la gestion de l'aire d'accueil des gens du voyage de Thaon-les-Vosges 010 Appel d'offre : DSP Date de parution : 02/08/2022; Client : CA D EPINAL Date de clotûre : 19/09/2022; Localisation .