Image d'illustration. © Marion Anzuoni/Reuters avec AFP 08/02/2019 à 1750 Une ancienne religieuse a confié un témoignage poignant à l'AFP où elle raconte son viol par un prêtre. Elle se sent aujourd'hui comme une naufragée» de l'Eglise une ancienne carmélite raconte dans un livre avoir été violée par un prêtre alors qu'elle était religieuse, appelant à une prise de conscience» dans l'Église catholique. Le pape François a reconnu, mardi, que des prêtres et des évêques avaient agressé sexuellement des religieuses, disant sa volonté d'avancer» sur cette question qui a commencé à faire surface ces dernières années à travers le propos sont un espoir» mais il y a beaucoup à faire», estime Claire Maximova, une ancienne sœur qui a décidé de raconter son histoire dans un livre, La tyrannie du silence», sorti le 17 janvier Le Cherche Midi. La suite après cette publicité "Je lui étais servie sur un plateau"Née en Ukraine, elle arrive en France à 23 ans pour rejoindre une école d'évangélisation avant d'entrer au carmel. Rapidement, elle perd pied dans un monastère mourant» où elle a notamment le sentiment que toutes ses initiatives sont bridées. J'étais complètement aplatie, j'ai perdu ma personnalité», résume cette femme blonde à la voix délicate. La suite après cette publicité Elle rencontre alors un prêtre charismatique auprès de qui elle trouve un appui spirituel. Jusqu'au jour où, au parloir, il cherche à l'embrasser, dit-elle. Elle cesse alors tout contact mais, deux ans plus tard, alors qu'elle a trouvé un travail à l'extérieur, elle se tourne à nouveau vers lui. Vulnérable, isolée, je lui étais servie sur un plateau», estime-t-elle. Selon son récit, il lui impose alors des agressions sexuelles, allant jusqu'au viol, sur une période d'un an et demi. Elle lui répète non» mais à chaque fois, il me dit que c'est la dernière fois, qu'il ne recommencera jamais», dit-elle. La suite après cette publicité La suite après cette publicité "Cela m'a pris du temps pour comprendre que j'étais sous emprise"Dans ses lettres, je lisais ce qui me convenait et je fermais les yeux sur ce qui me convenait pas, tout simplement parce que je n'avais pas le choix», assure-t-elle. Pour comprendre que j'étais sous emprise, cela m'a pris du temps», ajoute-t-elle, estimant avoir été manipulée».En 2017, choquée par la réaction du supérieur du prêtre à qui elle raconte son histoire, elle décide de porter plainte une enquête préliminaire est en cours, confirme à l'AFP le parquet compétent. Le prêtre et son responsable, à l'étranger, n'étaient pas joignables procès canonique a aussi été engagé, mais l'ancienne religieuse n'en a pas de nouvelle. Depuis, celui qu'elle désigne comme son agresseur, dont elle ne dévoile pas le nom dans son livre, est toujours prieur», c'est-à-dire supérieur d'un monastère. J'ai donné ma vie à l'Église depuis l'âge de 15 ans, [je suis] éjectée, et lui, avec tout ce qu'il a fait, il brille sous les applaudissements, il est protégé», regrette-t-elle."Ce n'est pas à moi d'avoir honte, c'est à lui"A 44 ans, devenue enseignante, elle a beaucoup de mal à aller à la messe», ne se confesse plus. Pour autant, elle ne se voit pas quitter l'Église» où elle a vécu des choses très belles». Je suis un peu comme un naufragé qui nage autour du Titanic et qui dit "j'aurais bien aimé remonter mais..."», décrit-elle. Je nage, je regarde. J'espère que la brèche va être colmatée, j'espère que ça va se remettre à flots».Avec son livre, elle a voulu apporter des éclairages» aux autres victimes. Elle a tenu à le faire à visage découvert car il n'y a aucune raison que moi, je me cache pour la blessure, la destruction qu'il m'a infligée. Ce n'est pas à moi d'avoir honte, c'est à lui». Elle appelle aussi à une véritable prise de conscience». Chez les fidèles, les mentalités ont progressé» mais si les responsables de l'Église commencent à dire qu'ils ont pris conscience, au niveau des actes, je ne vois rien qui bouge».
Par LONGEAT, JEAN-PIERRE / Éditeur MÉDIASPAUL FRANCE / Pages 80Nous avons parfois le désir de faire halte, de reprendre souffle dans un monastère, de vivre en proximité avec les moines. Mais peut-être ne savons-nous pas comment nous organiser pour faire de ce moment un temps spirituellement fécond. Que faire de nos journées au monastère ? Que lire ? Comment méditer, participer aux offices ? Peut-on rencontrer un moine ? Comment s’occuper à la fois du corps et de l’esprit ? Fort de sa longue pratique monastique, Jean-Pierre Longeat, ancien abbé de l’abbaye saint Martin de Ligugé, propose ici des pistes, des balises, des repères pour que ce temps au désert » soit un temps de repos et de refondation. Un livre qui donne accès au trésor de la spiritualité bénédictine. POINTS FORTS- Un livre à mettre dans son sac lorsqu’on part pour quelques jours de retraite dans un Un véritable guide de vie » pour nourrir sa prière et son Un ouvrage très accessible et qui parle concrètement » de la vie spirituelle…L’AUTEUR- Musicien, premier prix de Conservatoire, Jean-Pierre Longeat entre à 22 ans au monastère de Ligugé. Il devient Abbé du monastère poitevin en 1990, charge qu’il quitte en 2013 pour prendre la présidence de l’Alliance inter-monastique au service des nouvelles fondations bénédictines et cisterciennes dans le monde. Il est aussi président de la CORREF Conférence des Religieux et Religieuses de France. Son dernier ouvrage chez Médiaspaul Toi qui a soif de bonheur a rencontré un vif succès.
Appuyer et déplacer pour zoomer Passer en survol l'image pour zoomer Cliquer pour agrandir Code de produit 783088 Auteur Dom Jean-Pierre Longeat Éditeur Hors-série Panorama No 80 82 pages 11,95$ CAD /UN Informer un ami Qté Quantité disponible 0Tupeux donc donner ton opinion sur ce thème, mais aussi sur d’autres sujets associés à faire, entrer, lumière, faire entrer laccusé, faire entrer un religieux dans un monastère et faire entrer le loup dans la bergerie. Tu pourras également laisser ton commentaire ou opinion sur celui-ci ou sur d’autres thèmes.
Le port d'un signe ou d'un vêtement religieux est la liberté de se vêtir pendant le temps et sur le lieu de travail n'est pas une liberté fondamentale titleContent. L'employeur peut ainsi interdire certaines tenues ou accessoires ou imposer le port de certaines tenues pour des raisons de sécurité, de santé ou d'hygiène le cas, par exemple, d'incompatibilité entre le port d'un signe religieux et d'un équipement obligatoire de également le cas de risques mécaniques ou chimiques accrus par le port de vêtements ou d'insignes non savoir une clause du règlement intérieur peut interdire à un salarié en contact avec la clientèle le port de tout signe manifestant des convictions salarié n'est pas autorisé à cacher son visage lorsqu'il travaille dans un lieu ouvert au public ou un organisme chargé d'une mission de service public. Il peut s'agir des commerces, cinémas, banques, mais aussi par exemple d'une clinique tenues rendant impossible l'identification de la personne sont interdites. Il peut s'agir notamment d'une cagoule, d'un voile intégral burqa, niqab, etc..En cas de non respect, le salarié risque une amende de 150 € revanche, cette interdiction ne concerne pas le salarié qui travaille dans une entreprise dont l'accès est réservé au personnel.
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Avec la promulgation de la constitution apostolique Praedicate Evangelium», les structures de certains organismes du Vatican changent le nouveau dicastère change son ancien nom de congrégation, dont nous avons présenté ces derniers mois l’histoire, les objectifs et le bilan de sa mission». Alessandro De Carolis - Cité du Vatican La vie consacrée dans l'Église est une véritable galaxie. Ordres anciens, instituts plus récents, communautés féminines et masculines, tous unis par le fil rouge» de l'Évangile vécu sine glossa, à la lumière d'un charisme spécifique. La Congrégation pour les Instituts de Vie Consacrée et les Sociétés de Vie Apostolique a pour tâche de maintenir unis les fils de ce macrocosme bigarré, même dans les aspects les plus délicats de la vie interne des instituts. Le cardinal João Braz de Aviz dirige le dicastère depuis onze ans. La collaboration de l'archevêque secrétaire José Rodríguez Carballo et le travail d'une quarantaine de fonctionnaires, qui sont l'expression des différentes formes de vie consacrée, sont inestimables. Tous travaillent avec le soutien d'un budget de mission qui, selon les données officielles, s'élevait en 2021 à 3 millions d'euros. Au micro de Vatican News, le Cardinal présente l’activité de la Congrégation. Chargée de promouvoir et de réglementer toutes les formes et expressions de la vie consacrée, la Congrégation prend le pouls de la situation de la vie consacrée dans le monde. Quel est son état de santé aujourd'hui, dans un contexte culturel de plus en plus sécularisé et peu enclin à comprendre la valeur des choix intégraux et définitifs ? De notre observatoire, il ressort une grande et belle mosaïque de la vie consacrée. Nous ne pouvons pas donner une évaluation uniforme car les réalités sont vraiment très différentes l’une de l’autre. S'il est vrai que dans certaines sociétés et cultures, la sécularisation semble amoindrir la signification d'une vie donnée pour toujours aux autres et au Seigneur, il est également vrai qu'il existe des cultures et des sociétés dans lesquelles la valeur de la communion et son caractère définitif ont encore un poids significatif. C'est pourquoi il existe autant de nuances et qu’elles augmentent en lien avec la mobilité des personnes consacrées d'un continent à l'autre. La vue d'ensemble renvoie de l'espérance et du partage car il y a beaucoup de personnes consacrées dans les différentes formes de vie consacrée qui vivent leur vie dans la joie. Dans l'ensemble, la vie consacrée est en bonne santé. Nous avons dit et nous confirmons que le pontificat du Pape François, et la personne même d'un Pape issu du monde religieux, a donné une impulsion vers une nouvelle prise de conscience et une ouverture, jusque dans les contextes sécularisés dans lesquels vivent de nombreuses personnes consacrées. C'est précisément dans plusieurs de ces contextes que la vie consacrée apparaît comme une véritable prophétie. L'entrée de la Congrégation pour les Instituts de Vie Consacrée et les Sociétés de Vie Apostoliques CIVCSVA Vous êtes responsable non seulement des ordres et des congrégations religieuses, mais aussi des instituts séculiers, des sociétés de vie apostolique, des communautés monastiques et des vierges consacrées. Quelle est la structure de la Congrégation et comment est organisé le travail du personnel? Quels sont les coûts et dans quelle mesure répondent-ils aux éléments du budget de mission» du dicastère? Le dicastère compte cinq bureaux entre lesquels est réparti le service qu’il rend aux différentes formes de vie consacrée. Évidemment, étant donné le nombre beaucoup plus important de religieux par rapport aux autres formes, deux bureaux s'occupent exclusivement des religieux et des religieuses, l'un s'occupant de la gouvernance et l'autre de la discipline. Un autre bureau est spécifique à la vie contemplative des femmes, et un autre regroupe les autres formes les sociétés de vie apostolique, les instituts séculiers, l'ordo virginum, les instituts dits nouveaux pour lesquels nous n'avons pas encore de clarté théologique et juridique, et les ermites. Enfin, il existe un bureau qui s'occupe des questions générales qui touchent à la vie consacrée, mais pas celles des instituts individuels, pour lesquels le bureau assure la liaison avec les conférences des supérieurs majeurs et les conférences épiscopales. Une quarantaine de fonctionnaires expriment l'universalité de la vie consacrée, tant par leur provenance d'origine que par leur vocation religieuse, institut séculier, ordo virginum. Chaque agent est affecté à un bureau, mais il y a une large collaboration tant au niveau des thématiques, qui concernent souvent plus d'un bureau, qu'au niveau de la langue, car les traductions des documents que nous recevons ou envoyons sont faites par les agents eux-mêmes et il est évident que chaque bureau ne peut pas avoir un agent par langue. Dans les bureaux de la Congrégation pour les Instituts de Vie Consacrée et les Sociétés de Vie Apostoliques CIVCSVA le budget de la mission? Tant qu'il a été possible de voyager, le cardinal préfet et l'archevêque secrétaire ont visité de nombreux pays pour porter la voix du Pape aussi près que possible aux hommes et femmes consacrés du monde. Nous sommes vraiment un dicastère en sortie! Cela a évidemment des coûts, et pas seulement économiques. Depuis l'Année de la vie consacrée qui a débuté fin novembre 2014, nous avons organisé différentes conférences et des symposiums internationaux sur les questions qui interpellent la vie consacrée. Nous avons également réalisé plusieurs publications traduites dans les principales langues, et poursuivi la publication du magazine semestriel Sequela Christi. L'école biennale de magistère et de droit sur la vie consacrée, avec le concours de professeurs externes et internes au dicastère, continue à offrir de nouveaux programmes. C'est l'offre éducative de notre Studium ou école interdisciplinaire pour la formation au magistère ecclésial et au droit canonique sur la vie consacrée dans l'Église. Depuis deux ans, les cours sont également proposés en anglais aux étudiants kenyans pendant l'été, tandis que depuis cette année, nous sommes en modalité délocalisée et avons offert la possibilité à une centaine d'étudiants vivant en Afrique de suivre les cours en anglais. Dans le bureau du préfet de la Congrégation pour les Instituts de Vie Consacrée et les Sociétés de Vie Apostoliques CIVCSVA En matière de gestion économique, un thème particulier sur lequel votre réflexion s'est concentrée ces dernières années est l'administration des biens des instituts religieux. Est-il possible de combiner charisme et argent ? Et quelles sont les indications et les lignes opérationnelles suggérées par la Congrégation aux communautés de personnes consacrées ? Il est non seulement possible mais nécessaire de combiner charisme et argent. C'est l'un des grands défis de la vie consacrée aujourd'hui. Chaque charisme s'incarne dans une époque particulière et se manifeste par des choix, des actions, des œuvres, c'est pourquoi il est étroitement lié à la vie et donc à un discours économique. Pour vivre et agir, il faut des moyens, y compris économiques! Le dicastère a mis l'accent sur le fait qu'il ne faut pas identifier le charisme avec les œuvres. S'il est vrai que le charisme se traduit par la vie et que la vie change, les œuvres peuvent aussi changer lorsqu'un institut ne sait pas comment s'adapter à ce changement, il risque de se concentrer uniquement sur l'aspect économique, c'est-à-dire sur les fonds pour soutenir les œuvres. Nous avons vu que dans ces cas, afin de sauver les œuvres, de nombreux membres peuvent perdre leur vocation et mettre en danger le charisme lui-même. L'économie, comme le dit souvent le Pape François, doit servir et non gouverner. L'économie doit être au service de la mission et du charisme. C'est pour cette raison que la dimension économique doit faire partie du patrimoine de formation de chaque personne consacrée, religieux, religieuse, et pas seulement de l'économe une bonne compréhension du phénomène économique est nécessaire, mais aussi une formation qui donne des compétences. En ce qui concerne les œuvres, le dicastère a toujours souligné, en premier lieu, la signification évangélique des œuvres, pour ensuite mettre en évidence leur durabilité charismatique, personnelle et économique. C'est pourquoi, de plus en plus souvent, le dicastère insiste sur la nécessité d'aborder cette question en étant conscient qu'il faut être préparé, utiliser des outils et des personnes compétentes et ne pas faire une économie artisanale». En 2018, notre dicastère a publié le document L'économie au service du charisme et de la mission dans lequel des orientations précises sont données sur l'économie et la vie consacrée. Dans les bureaux de la Congrégation pour les Instituts de Vie Consacrée et les Sociétés de Vie Apostoliques CIVCSVA Le récent document Le don de la fidélité et la joie de la persévérance a recueilli les fruits de la dernière session plénière du dicastère, consacrée au problème de l'abandon, que le Pape François lui-même a décrit comme une hémorragie qui affaiblit la vie consacrée et la vie même de l'Église». Quelle analyse est faite de ce phénomène et quels sont les moyens proposés pour y faire face ? Le thème dit des abandons est dans la réflexion du dicastère depuis un certain temps le document cité est le fruit d'une assemblée plénière de janvier 2017. Depuis lors, nous avons examiné le phénomène dans son ensemble et constaté que plusieurs raisons peuvent l'expliquer un manque de vocation non reconnu; un manque de formation, surtout au niveau affectif et communautaire; une profonde déconnexion entre la formation initiale et la formation continue; une vie communautaire qui ne renforce pas l'appartenance mais qui tend à l’affaiblir; un réel manque de foi et de spiritualité profonde; un service d'autorité non vécu de manière évangélique; l'incapacité d'accompagner et la mauvaise formation des formateurs ou la simple improvisation; une certaine sécularisation qui traverse certains instituts et communautés. Nous n'avons pas de recettes pour résoudre cette situation, mais nous avons indiqué des pistes qui font référence à la centralité de la communauté et par conséquent à la nécessité de rester centré sur Dieu. D'autre part, nous pensons que le phénomène des abandons appelle à une révision en profondeur des parcours de formation et à un discernement vocationnel plus précis. À partir de Vultum Dei quaerere, publié en 2016, la vie contemplative a été affectée ces dernières années par des changements importants, notamment au niveau normatif. Quelles sont ces exigences et en quoi consistent-elles ? La vie contemplative dans l'Église s'est beaucoup développée et a beaucoup évolué au cours des soixante dernières années. Depuis Sponsa Christi, promulguée en 1950, jusqu'à aujourd'hui, la vie contemplative a subi et joui de nombreux changements et transformations. Ces changements de la vie, du monde et de l'Église, avec le grand événement du Concile Vatican II, ont produit des styles, des formes, des modalités, des pratiques, ... que les normes actuelles de la vie contemplative n'enregistraient pas, ou qui devaient souvent être réglementées comme des exceptions». L'essentiel n'avait pas changé, tandis que ce qui le pouvait avait subi des changements et des modifications. Cela a motivé l'Église, avec la Constitution apostolique Vultum Dei quaerere 2016 et son Instruction Cor Orans 2018, pour produire un mouvement normatif en vue de réguler les changements, bien consciente que la norme suit la vie. Ces documents sont également une manifestation de la grande appréciation de l'Église pour la vie contemplative. Les changements les plus significatifs, pour résumer brièvement, seraient premièrement, l'importance des femmes consacrées dans l'Église. Pour cette raison, la mère fédérale a maintenant reçu l'autorité d’effectuer une visite canonique, avec l'ordinaire, aux monastères de sa fédération. Dans le même sens, le rôle de la mère abbesse ou prieure, qui est assimilée à une supérieure majeure comme les provinciales dans la vie apostolique, et donc avec l'autorité de réguler et d'accompagner certaines structures dans la vie des sœurs dispense de clôture, permission d'exclure une sœur pour un an... est encore plus important. Un autre point important est qu'elles ne sont pas simplement appelées moniales cloîtrées, car ce n'est pas le cloître qui détermine et identifie cette forme de vie dans l'Église dans son ensemble, mais elles sont appelées moniales contemplatives ou sœurs contemplatives. L'identité de cette forme de vie évangélique dans l'Église doit être vue dans sa totalité et dans les éléments essentiels qui la définissent, et non pas simplement à partir du cloître, comme moyen de contemplation. Dans les archives de la Congrégation pour les Instituts de Vie Consacrée et les Sociétés de Vie Apostoliques CIVCSVA Les douze éléments indiqués dans la constitution apostolique Vdq représentent aujourd'hui l'objet de discernement et de révision dispositive pour les sœurs. Ce sont la formation, la prière, la centralité de la Parole de Dieu, les sacrements, surtout l'Eucharistie et la pénitence, la vie fraternelle en communauté, l'autonomie, la fédération, la clôture, le travail, le silence, les médias, l'ascèse. La question de l'affiliation à un monastère autonome est un autre changement significatif, lorsque l'autonomie de vie réelle est perdue, soit en raison d'une diminution du nombre de personnes, soit en raison d'une incapacité à être une communauté formatrice. L'affiliation a lieu pour réformer et revitaliser la vie d'un monastère qui a perdu son autonomie, ou pour accompagner sa suppression. Dans la nouvelle législation, l'autonomie n'est pas comprise comme un isolement, mais dans un contexte de relations avec les autres monastères de son propre ordre fédération ou congrégation et avec la vie consacrée en général, voire avec la vie de l'Église particulière. Et pour favoriser cette véritable autonomie, des conditions sont fixées, comme le nombre de moniales dans un monastère, la capacité de gouvernement et de formation, tant permanente qu’initiale, ou par exemple la capacité de mener une vie liturgique qui continue à être un signe de service dans l'Église et dans le monde. Et en même temps, des indications sont données pour éviter l'isolement d'un monastère. Les communautés religieuses féminines, qui représentent plus des deux tiers du monde des personnes consacrées, demandent aujourd'hui considération et dignité, représentant un défi pour toute l'Église. Quelles réponses sont apportées par le dicastère? Je crois que le changement même du droit des contemplatives, auquel j'ai fait référence précédemment, est révélateur de la réponse du dicastère à la considération et à la dignité des femmes. Dans notre dicastère, depuis quelque temps, nous avons des femmes à des postes importants sous-secrétaire, chef de bureau, ce qui signifie, par exemple, qu'au congrès, où nous discutons de sujets sensibles et importants, les voix des femmes sont entendues au même titre que celles des hommes. Il en va de même pour les occasions où le dicastère doit confier des tâches spéciales assistants, commissaires à quelqu'un qui puisse accompagner une situation de crise. Là aussi, nous veillons à nommer une femme pour accompagner un institut féminin. Nous ne pourrons continuer sur cette voie que si les femmes elles-mêmes sont les premières à prendre conscience de leur dignité et à maintenir une saine liberté sans tomber dans l'attitude de cléricalisme que le Pape a très bien décrite. La chapelle de la Congrégation pour les Instituts de Vie Consacrée et les Sociétés de Vie Apostoliques CIVCSVA Le phénomène dramatique des abus sexuels, comme celui des abus de pouvoir, a également concerné le monde des personnes consacrées. Comment la perception de cette réalité évolue-t-elle dans l'Église et quel rôle la vie religieuse joue-t-elle dans ce parcours de purification et de renouvellement? Ce qui a été dit sur le rôle des femmes s'applique également à la question des abus sexuels, de pouvoir et spirituels le Pape François s'est engagé sur un chemin qui ne permet pas de faire marche arrière. Si auparavant nous avions une attention particulière pour aider et parfois protéger mais toujours avec l'intention d'aider la personne ou l'Eglise elle-même ceux qui commettaient l'abus, aujourd'hui la voie est d'avoir une attention et un soin à la fois de ceux qui ont subi l'abus et de ceux qui l'ont commis. Ceci a mis l'Église à se positionner de plus en plus face à cette situation dramatique non pas avec crainte mais avec un désir de proximité, et c'est pourquoi elle n'a pas honte d'en parler et de reconnaître ces crimes. Bien sûr, le chemin est long et c'est un chemin qui interpelle évidemment la vie consacrée, tant masculine que féminine. La réponse des religieux et religieuses a été de faire face ensemble aux problèmes. Cela a été une occasion de créer une communion entre les différentes institutions. Je fais référence au fait que, dans de nombreux pays, les conférences des supérieurs majeurs, souvent avec les conférences épiscopales, ont élaboré des protocoles. La combinaison de ces situations avec les parcours de formation a constitué une autre importante étape. De nombreux instituts ont en effet considéré la situation au niveau formatif, tant en termes de prévention et d'accompagnement en cas d'abus, qu'en termes de formation des supérieurs appelés à gérer ces situations avec des mesures spécifiques. Pour nous, personnes consacrées, la question des abus, sexuels et de pouvoir, est une thématique à laquelle nous devons prêter une grande attention. Pour cette raison, notre dicastère dispose d'une commission ad hoc pour traiter de tels cas.
Ily a beaucoup d'instituts aujourd'hui dans lesquels il est déraisonnable d'entrer quand on a 20 ans, un monastère par exemple dont les sœurs ont toutes plus de 70 ans. Je pense qu'il faut se faire aider, et dans
7. La tradition hospitalière monastique se trouve déjà dans la Règle de saint Benoît du début du VIe siècle. Le chapitre 53, traitant de la réception des hôtes », indique trois vertus pour l’exercice de l’hospitalité la charité, l’humilité et l’honnêteté. Cette délicatesse consistant à recevoir l’invité comme une Bonne Nouvelle survenant dans le quotidien de l’hospitalier ne saurait être une simple politesse issue d’un manuel de savoir-vivre ni une gentillesse convenue pour contentement personnel. La survenue du nécessiteux, occasion de miséricorde et de charité, n’est-elle pas une contribution à l’économie du salut Mt 25 ? L’évocation de Jésus invité par Zachée ne nous indique-t-elle pas l’enjeu profond de l’hospitalité Aujourd’hui, le salut est entré dans cette maison » Lc. 19, 9 ?L’hospitalité chrétienne la plus visible est celle qu’offrent monastères et presbytères. De nombreux pèlerins les recherchent et les apprécient. Il faut l’accroître et la faire bénéficier d’aides spécifiques. Peut-être en recourant à des hospitaliers et hospitalières proposeront à leurs hôtes de suivre les offices religieux ou monastiques et de garder le silence. Dans certains cas ils pourront partager leur table avec les pèlerins ou avec les pèlerines, selon qu’ils seront réguliers – cela dépend alors de leur règle – ou séculiers. Ou proposer un échange particulier pour expliquer leur vocation et écouter le voyageur. Il y aura pour cela dans tous les monastères un moine ou une moniale exclusivement consacrés à l’accueil des pèlerins, afin que quelle que soit l’heure de leur arrivée au monastère ils puissent être accueillis comme le Christ lectures habituelles s’ajouteront des brochures ou des livrets qui expliquent le pèlerinage à Saint-Jacques et ce que le pèlerin trouvera en y arrivant, des opuscules sur l’ordre auquel appartient le monastère, son histoire et celle de ses occupants, ou ce qu’est le sacerdoce dans le cas des presbytères. quiest la compagne de angèle herry En effet, elle s’est faite connaître pour ses vidéos et storys décalées. La belle brune alterne alors télévision et théâtre. Loin de la foule et des animations estivales, les abbayes et monastères sont une option très prisée pour nombre de vacanciers, croyants ou non. Découvrez 10 lieux pour un séjour au calme, en solo, en famille ou entre amis...Fidèles à la tradition religieuse et à la règle de Saint Benoît, selon laquelle tous les hôtes qui se présentent seront reçus comme le Christ », les abbayes et monastères sont des lieux propices pour un court séjour. Dans un cadre simple, ces lieux proposent à tous un toit pour une nuit, ou un peu plus, et les repas partagés avec le reste de la communauté. C’est aussi l’occasion d’assister aux offices, nombreux dans la atmosphère paisible est soulignée par un silence, souvent permanent, même pendant les repas. Selon les adresses, la durée du séjour et la capacité d’accueil différent aussi. Certaines abbayes et monastères ont leurs particularités accueil dédié aux femmes, séjours à thèmes, possibilité d’étudier pour les plus jeunes, etc. Dans la plupart des cas, les frais d’hébergement demandés pour les chambres et les repas sont à la discrétion de chacun. Une participation à la vie de la communauté est souvent aspect, un séjour dans une abbaye ou un monastère peut être l’opportunité d’une retraite spirituelle. Avec introspection et recueillement, l’idée est de marquer une pause dans son quotidien, se retrouver et se ressourcer pour mieux reprendre le rythme de sa vie. Au cours d’une retraite spirituelle dans une abbaye ou un monastère, un accompagnement religieux est proposé…L’Abbaye Notre-Dame de Tamié, une halte spirituelle en SavoiePour quelques heures ou quelques jours, l’Abbaye de Tamié offre un cadre de silence et de recueillement à tous. En pleine campagne, la communauté de moines accueille les visiteurs dans un cadre typique. En silence, le séjour peut être ponctué par des entretiens avec un moine et une bibliothèque est mise à de Tamié offre aussi un hébergement aux groupes de jeunes. Prière, méditation biblique, temps de travail, rencontre, etc. Les jeunes sont autonomes pour les repas et doivent apporter leur matériel de couchage. Un Frère devient son aîné le temps du séjour.> En savoir plus sur l’Abbaye Notre-Dame de Tamié Saint-Martin de Mondaye, un lieu historique au cœur du CalvadosAménagée dans un bâtiment de ferme du XVIIIè siècle autrefois pressoir, grenier à pommes et à foin, écuries, l’hôtellerie de l’Abbaye de Mondaye a été entièrement rénovée au XXè siècle. Les 24 chambres de l’Abbaye proposent une salle de bains, une tablette de travail et un fauteuil de repos. Les hôtes peuvent se ressourcer et se balader dans un jardin dédié autour de l’Abbaye. La Ferme de l’Abbaye, un lieu historique à l’architecture typique, offre aux visiteurs une librairie-magasin, un oratoire et une galerie d’expositions.> En savoir plus sur l’Abbaye de Mondaye Notre-Dame d’Aiguebelle, en toute simplicité dans la DrômeDélestée de tout superflu, la vie de la communauté de l’Abbaye d’Aiguebelle met un point d’honneur à respecter une certaine simplicité. Comme un enseignement pour tous, cette simplicité émane des bâtiments, du mobilier, de la nourriture, des vêtements ou de la célébration liturgique. L’Hôtellerie de l’Abbaye d’Aiguebelle est à cette image. Retraitants, groupes, aumôneries, amis ou famille trouvent un accueil simple et fraternel. Les hôtes peuvent partager les célébrations eucharistiques, la louange des heures et la prière silencieuse.> En savoir plus sur Notre-Dame d’Aiguebelle Monastère Sainte-Françoise, une parenthèse en NormandieAu rythme de la vie des 26 sœurs de la communauté, les visiteurs de passage partagent la simplicité et la fraternité. Personnes ou groupes, familles, amis, jeunes, couples, prêtres ou religieux trouvent l’accueil pour prier, réfléchir, reprendre un souffle, trouver l’écoute ou renouer le dialogue, faire une halte de paix. Temps de prière, travail au sein du Monastère et temps de détente ponctuent les journées. L’artisanat et la fabrication de bougies sont au cœur des activités. Les sœurs fabriquent des bougies à la main pour différents événements de famille, des cierges liturgiques, des bougies flottantes, parfumées, etc.> En savoir plus sur le Monastère Sainte Françoise Romaine de Bellefontaine, une adresse dans le Pays de la LoireFidèle au précepte de Saint Benoît, l’Abbaye de Bellefontaine ouvre ses portes à toute personne, croyante ou non. Dans un climat de silence, de solitude et de paix, le lieu est propice à un repos du corps et de l’esprit. D’une journée à une semaine, les hôtes sont invités à participer à la vie de la communauté et à s’unir à la prière liturgique célébrée à l’ accompagnement par un moine ainsi que la réception du sacrement de réconciliation sont proposés. Comme dans toutes les abbayes, les repas sont aussi un moment de recueillement. Ils se prennent en silence, en musique ou à l’écoute d’une lecture retransmise depuis le réfectoire des frères.> En savoir plus sur l’Abbaye de Bellefontaine de Bricquebec, une adresse paisible en NormandieDans le respect de la tradition, l’Abbaye de Bricquebec propose d’accueillir les personnes solos, en couple ou en groupes pour un séjour au rythme de la communauté. Prier, rencontrer un moine pour un échange personnel, lire à la bibliothèque, faire une promenade dans la campagne alentour, etc. L’Abbaye de Bricquebec devient aussi un lieu de révisions pour les jeunes qui souhaitent travailler dans un lieu de l’envie de mettre en avant le travail manuel des moines, l’Abbaye possède aussi une boutique avec des produits réalisés par la communauté la Charcuterie de la Trappe » et par d’autres communautés monastiques.> En savoir plus sur l’Abbaye de Bricquebec Monastère Sainte Claire de Montfavet, une adresse de caractère en AvignonRénové il y a peu de temps, le Monastère Sainte Claire de Montfavet est une bâtisse ancienne, au charme du passé. À l’initiative des sœurs, ce lieu abandonné a repris vie à la fin du XXè siècle. Dans le Sud de la France, c’est un havre de paix pour les visiteurs. L’accueil des autres est une valeur propre à la vie des sœurs Clarisses. Au sein du Monastère, une halte spirituelle permet une certaine proximité avec le Seigneur, dans le silence et la prière. Un dialogue ou une rencontre avec une sœur sont proposés pour approfondir cette démarche. Ceux qui le souhaitent peuvent participer aux offices religieux.> En savoir plus sur le Monastère Sainte Claire de Montfavet de Lérins, un cadre de rêve pour un séjour insulaireEn face de la baie de Cannes, les Iles de Lérins représentent un petit paradis. Sur l’Ile Saint Honorat, une communauté de moines propose un accueil aux visiteurs. Les chambres individuelles ou doubles permettent de recevoir les personnes seules ou en couple. Respectueuse de la tradition, l’Abbaye de Lérins demande selon la coutume une participation à la vie du monastère vaisselle, installation du couvert, nettoyage de la chambre et des parties communes, si de Lérins, de par sa situation, est une expérience retirée du monde. Elle est aussi un lieu de recueillement. Les repas sont pris dans le silence et la zone dédiée au wifi est restreinte. Un cadre propice au calme…> En savoir plus sur l’Abbaye de Lérins de LérinsL’Abbaye Saint Martin de Ligugé, un lieu aux multiples facettes dans la ViennePour une nuit ou une semaine, l’Abbaye de Ligugé souhaite faire partager une partie de la vie des moines. Chaque année, l’hôtellerie accueille environ 4000 personnes, de tout horizon, à la recherche de calme et d’un lieu de vers les autres, les moines de l’Abbaye aménagent leur temps entre prière, travail et moments fraternels. Le lieu laisse aussi place à une émaillerie et une pâtisserie mettant en avant le savoir-faire de la communauté, un magasin et un musée.> En savoir plus sur l’Abbaye Saint Martin de Ligugé Royale de Fontevraud, une version design et revisitée de l’accueil monastiqueAvis aux adeptes de la déco et du design, l’Abbaye Royale de Fontevraud abrite un hôtel au sein de ce Monument Historique classé dès 1840, inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco, proche de Saumur. Revisitée par les designers Patrick Jouin et Sanjit Manku, l’abbaye oscille entre respect de la tradition et envie de se tourner vers l’ l’essentiel est respecté avec une certaine sobriété, l’environnement peut surprendre, dans tous les sens du terme parfum Fontevraud diffusé dans les pièces, iBar avec tablettes tactiles et médiathèque numérique, Fontevraud TV, etc. Au-delà d’une apparence contemporaine, l’Abbaye Royale de Fontevraud propose avant tout une expérience aux visiteurs, un moment de calme et de quiétude, respectant les valeurs de son passé.> En savoir plus sur l’Abbaye Royale de Fontevraud aussi Fontevraud découvrez l’abbaye-hôtel en photos .